PUISSANT MARC

 

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JMO 125e R.I.

Septembre 1914

1er septembre 1914 (Mardi)

Ordre de reprendre l’offensive et de préparer l’attaque du bois de Sainte-Libaire[?].
2 bataillons du 114e en tête.
1 bataillon du 125e (3e Bataillon) à la disposition du Général de Division à la sortie Sud de Réméréville.
6h. Forte canonnade amie à laquelle répond par un tir fort bien réglé le canon ennemi.
10h15 à 12h35. L’ennemi envoie plus de 200 projectiles de gros calibre sur la coulée du bois occupée par le 2e Bataillon et sur le bois d’Hoéville [1].
La propagation de l’attaque est lente sous le feu de l’artillerie ennemie.
A 3h les 2 Bataillons du 114e et le 1er Bataillon du 125e sont placés sous les ordres du colonel du 125e.
Le 114e qui marchait en 1ère ligne prend pied dans le bois de Sainte-Libaire qui n’était que faiblement occupé et y est rejoint peu après par le 1er Bataillon du 125e avec le colonel de ce Régiment.
La nuit est passée dans le bois sans incident. Les 2 Bataillons du 114e occupent la lisière du bois. Le Bataillon du 125e reste en réserve au centre avec 2 Escadrons du 7e Hussards (Commandant Gelbert) qui avaient été poussés vers le bois et les villages de Serre et Hoéville et 1 Compagnie du Génie.

2 septembre 1914 (Mercredi)

1h. Le 3e Bataillon reçoit l’ordre de se porter en cantonnement bivouac à la sortie N.E. de Réméréville. il est remplacé dans les bois d’Hoéville par le 3e Bataillon du 114e.
7h. Violente canonnade ennemie.
8h30. Les obus ennemis tombent sur les abords immédiats de Réméréville. Pas de dégâts.
17h. A des tirs d’artillerie ennemie. Il semble que cette artillerie projette de bombarder le village. Aussi l’ordre verbal est-il donné par le Général de Brigade d’évacuer Réméréville et de se reporter sur la route de Cercueil à hauteur de la Forêt Saint-Paul.
19h15. Les obus ennemis tombent sur Réméréville et sur l’ambulance de la Croix-Rouge ou le TC est rassemblé prêt à partir.
Pendant ce temps, le Colonel commandant les 3 Bataillons du bois de la Sainte-Libaire reçoit l’ordre de se retirer avec tout l’effectif à Réméréville. La raison de cette retraite n’est pas donnée mais en arrivant au village, on apprend que le Régiment doit aller s’embarquer dans la nuit à Nancy.
Cette retraite qui semblait avoir été prévue par les Allemands provoque de leur part un tir de barrage d’artillerie extrêmement violent. Les 3 Bataillons ainsi que les éléments de cavalerie et du Génie réussirent néanmoins à passer sans pertes.
Arrivée à Réméréville vers 8h du soir où les ordres sont donnés au colonel du 125e de rassembler son régiment pour la mise en route sur Nancy.
À ce moment il est 21 h, une violente fusillade se fait entendre sur la gauche, c’est-à-dire devant le front du 2e Bataillon du 125e resté encore dans la tranchée et la lisière du bois d’Hoéville tenue par le 3e Bataillon du 114e. À cet instant précis le Commandant du 2e Bataillon reçoit l’ordre de se retirer coûte que coûte et de rallier le Régiment et de céder ses positions au 360e qui venait d’arriver à Réméréville. Les renseignements font en même temps connaître que la fusillade est provoquée par une forte contre-attaque ennemie. La situation du 2e Bataillon qui reçoit le gros de l’attaque était la suivante : Il occupait les tranchées construites à la cote 296 sur une longueur d’environ 1000 mètres face à la cote 328, se reliant par sa gauche au 32e qui faisait face au bois de Faulx avec une de ses sections, ayant sa gauche au carrefour des chemins près de la naissance du ravin qui travers elle bois du Sud au Nord. Une autre section se trouvait en poste avancé à 300 m en avant vers la cote 328, à 400 m de cette cote face aux tranchées ennemies établis en ce point.
Les autres sections étaient échelonnées dans des tranchées vers la droite.
Ces sections se reliaient elles-mêmes avec 2 sections de la 5e Compagnie un peu en retrait des précédentes et des fractions de la 8e Compagnie prolongeaient la ligne générale ainsi constituée établissant la liaison avec 1 Bataillon du 144e qui tenait la corne Nord du bois d’Hoéville, un peu en arrière.
Vers 9h du soir alors que la lune éclairait complètement le terrain en avant de ces divers éléments tandis qu’eux-mêmes restaient dans l’ombre, quelques silhouettes de fantassins ennemis parurent sur la crête se dirigeant vers le bois d’Hoéville suivis bientôt de groupes de plus en plus nombreux. 2 sections de la 8e Compagnie commencèrent aussitôt à ouvrir sur eux un feu des plus vifs qui s’étendit rapidement à toute la ligne et au bois d’Hoéville et fut prolongé avec des alternatives d’accalmie et d’intensité jusque vers minuit, heure à laquelle il cessa presque complètement. Ce n’est qu’à ce moment que le 2e Bataillon put exécuter d’ordre reçu, il se reportait en arrière après avoir été remplacé dans ses tranchées par des fractions du 360e.
Le nombre moyen de cartouches tirées par chaque homme dans certaines sections avait été de 140.
Le 2e Bataillon n’eut dans cette affaire qu’un officier et 2 hommes blessés ainsi qu’un disparu.
Les renseignements fournis le lendemain sur les résultats de l’attaque allemande faisaient connaître que près de 800 cadavres ennemis étaient restés sur le terrain.
Les Allemands ne purent entrer dans le bois ni s’emparer des tranchées de la cote 296.

3 septembre 1914 (Jeudi)

Le régiment cantonne à Laneuveville[-devant-Nancy] près Nancy en attendant son embarquement en chemin de fer qui doit avoir lieu le lendemain.

4 septembre 1914 (Vendredi)

Le Régiment profite de son séjour à Laneuveville pour reconstituer ses cadres fortement éprouvés dans les journées des 24 et 25 août. Un certain nombre de nominations à titre temporaire sont faites dans ce but par le Général de Division.
À 18h le 1er échelon du Régiment s’embarque à Jarville à destination de Troyes (G.R.) les 2 autres éléments sont embarqués à 21h et à 0h.

5 septembre 1914 (Samedi)

Le 1er élément E.M et 1er Bataillon qui devaient arriver à Troyes à 8h10 est retardé par un déraillement qui s’est produit dans la journée sur la ligne de Troyes.

6 septembre 1914 (Dimanche)

L’accident de la veille a fait changer la G.R. qui devient Roully-Saint-Loup.
En arrivant à cette gare le Régiment apprend que sa destination définitive est Arcis-sur-Aube où le 1er élément arrive à 15h15.
L’ordre de stationnement fixé comme cantonnement des 3 Bataillons du Régiment : Allibaudières pour le TC. Ormes pour le T.R. Champigny.

7 septembre 1914 (Lundi)

Un ordre de mouvement parvenu pendant la nuit fixe au Régiment l’itinéraire suivant :
Herbisse, Villiers-Herbisse, Semoine, Gourgaçon, Œuvy, Connantray.
À 18h, le Régiment reçoit l’ordre de s’arrêter à la cote 177.
Le 1er Bataillon est en liaison vers Lenharrée avec le 11e Corps.
Le 3e Bataillon s’installe à [BLANC] au centre du Régiment.
Le 2e Bataillon à droite est mis à la disposition de la brigade Costebonnel.

8 septembre 1914 (Mardi)

Pendant la nuit, le Régiment bivouaque dans les bois au Nord de Connantray couvert en avant par les 116e et 119e d’Infanterie (11e Corps). Le 2e Bataillon reste détaché du Régiment. Pendant toute la nuit le canon se fait entendre principalement dans la direction de la Fère-Champenoise.
A 2h45 la canonnade redouble d’intensité, les obus allemands pleuvent sur la voie ferrée vers Lenharrée-Vassimont. Le 119e et le 116e sont contraints d’abandonner leurs positions le long de nettoie et se replient à l’Est et à l’Ouest du front du Régiment qui au point du jour se trouve complètement dégarni.
Une vive fusillade se fait alors entendre et le 3e Bataillon se trouve aux prises avec l’infanterie allemande qui débouche des bois au sud de la ligne de chemin de fer et marche sur Connantray.
Le 1er Bataillon ne tarde pas également à se mettre en ligne et les 2 Bataillons du Régiment permettent la retraite des Régiments du 11e Corps et de l’artillerie de ce même corps.
Le 125e reçoit vers 7h l’ordre de se porter en arrière sur la hauteur 174 au S.O. de Connantray où il se maintient quelque temps avec le 268e jusqu’à ce qu’il reçoive un nouvel ordre d’occuper les hauteurs S.O. de Semoine, emplacement fixé pour toute la 34e Brigade.
Ces différents mouvements de repli sont exécutés sous un feu des plus violents de l’artillerie allemande. Le régiment éprouve d’assez grosses pertes dans cette manœuvre de retraite. Dans la soirée l’ordre ayant été rétabli dans les éléments du 11e Corps le 125e est reporté en avant dans la direction d’Œuvy où il s’établit en cantonnement d’alerte. Le 286e est envoyé aux avant-postes en avant de ce village.

9 septembre 1914 (Mercredi)

Un ordre de mouvement parvenu pendant la nuit prescrit à la 21e et 22e Division (11e Corps) de se porter au Nord et Au Nord-Est d’Œuvy face à la Fère-Champenoise. La 34e Brigade 114e et 125e est maintenue sur les hauteurs au Sud-Est d’Œuvy en réserve d’armée. Le 125e creuse des tranchées à l’Est du village le 114e s’établit à hauteur du moulin de Gourgançon.
Dès 5h du matin une violente canonnade se fait entendre en avant du front du Régiment.
Vers 7 heures une grêle d’obus s’abat sur les tranchées du 1er Bataillon puis sur celles des autres Bataillons du Régiment et les rend intenables.
Le Régiment se reporte en arrière à la lisière des bois et y construit de nouvelles tranchées. Il était à peine installé qu’un nouveau mouvement de repli des Régiments du 11e Corps ayant complètement découvert ses flancs il était obligé de se replier lui-même.
Dans la soirée, le Régiment rassemblé au Nord de Salon reçoit l’ordre de coopérer avec le 114e à une contre-attaque sur le flanc des colonnes allemandes qui se dirigent sur Gourgançon. Les Allemands ayant à ce moment été obligés de battre précipitamment en retraite sous le feu de notre artillerie le mouvement ordonné au Régiment est arrêté et les 3 Bataillons passent la nuit au bivouac dans les bois au Nord-Ouest de Salon.
Dans la journée du 9 le 125e éprouva d’assez grosses pertes dues principalement aux obus de gros calibres allemands.
Une Compagnie du 2e Bataillon (6e) qui dans la marche en retraite des Régiments du 11e Corps avait eu son flanc droit complètement découvert fut entourée par l’ennemi et dut se frayer un passage à la baïonnette au prix de grosses pertes. Le 1er Bataillon perdit dans cette journée son chef, le Commandant Sonnet.

10 septembre 1914 (Jeudi)

Pendant la nuit l’ordre est donné au Régiment qui se trouvait avec toute la division rattachée au 11e Corps de reprendre l’offensive.
L’objectif assigné au 125e (1er et 2e Bataillons) est Vassimont, le 3e Bataillon est laissé provisoirement à la disposition du Colonel commandant le 114e.
Itinéraire : Gourgançon, bois au Nord-Est de Gourgançon, ferme de la Maltournée, Vassimont.
Les 2 Bataillons parviennent sans incident sur la route de la Fère-Champenoise à Sommesous.
Ils sont rejoints sur cette route par le 3e Bataillon qui avec le 114e a pris la route du moulin de Gourgançon. Les Allemands ont battu en retraite pendant la nuit et n’ont laissé en arrière que quelques éléments de [illisible] qui sont facilement repoussés.
À 15h45 le 2e Bataillon est envoyé par ordre du Général de Division en soutien du 7e Hussards qui doit enlever le passage à niveau de Vassimont et cette localité elle-même.
À 20h après une courte canonnade le Régiment tout entier entre à Vassimont et y cantonne.
Les avant-postes sont fournis par le 3e Bataillon qui couvre le village face au Nord. La nuit se passe sans incident.

11 septembre 1914 (Vendredi)

La marche en avant est reprise dès le lendemain matin.
Départ à 6h. Itinéraire : Soudon, Chenierd[?], Faguières [2].
Ordre des Bataillons 3, 2, 1.
L’ennemi a fait le vide devant nous et pendant la route le Régiment n’a affaire qu’à quelques isolés. Ce n’est qu’en arrivant au débouché du bois sur la route de Châlons qu’une rafale d’artillerie oblige le Régiment à s’arrêter et à chercher un acheminement défilé pour se rendre à Faguières, qui lui est assigné comme cantonnement.
Il est 17h lorsque le Régiment commence son mouvement sur Faguières à couvert des bois. La nuit arrive pendant l’exécution du mouvement. Les 2 premiers Bataillons du Régiment étaient déjà engagés dans les bois lorsqu’un nouvel ordre du Général de Division prescrit de suspendre le mouvement et de bivouaquer sur place. Le contre-ordre arrive trop tard à la première partie du Régiment (environ 400 m) qui sous le commandement du Colonel poursuit la marche sur Faguières où elle arrive vers 21h sans incident.
À 23h cet élément du Régiment est rejoint à Faguières par le 7e Hussards qui a poussé 2 Escadrons jusqu’à la ligne de chemin de fer.
Le reste du régiment passe la nuit au bivouac dans les bois.

12 septembre 1914 (Samedi)

A 6h le Colonel dirige les éléments du Régiment qui se trouvent avec lui vers Châlons en recherchant le contact avec le reste du Régiment et de la Brigade. Avant d’arriver au Fg. de Marne il est rejoint par les éléments restés en arrière. En même temps, l’ordre de poursuivre la marche en avant par Châlons et Cuperly est envoyé par le Général de Division.
Le 125e traverse la ville de Châlons vers 11h. Les Allemands viennent de quitter la ville et y ont laissé un certain nombre de trainards qui sont faits prisonniers. À la sortie de la ville, il est obligé de s’arrêter plusieurs heures pour attendre l’écoulement de tout le 11e Corps et d’une Division du 9e Corps qui doivent utiliser l’unique pont du Fg. de Marne, les autres ayant été détruits par les Allemands en se retirant.
À 17h le 125e arrive à Cuperly après une courte résistance de l’ennemi. Le 1er Bataillon cantonne dans ce village, le 2e et le 3e Bataillons s’installent aux avant-postes aux fermes de Cuperly et de Vademay.

13 septembre 1914 (Dimanche)

La marche en avant est reprise à 7h. Itinéraire : Camp de Châlons, Ouvrages [?] blancs. Saint-Souplet.
À 16h30, le Régiment est arrêté devant Saint-Hilaire le Grand par l’artillerie ennemie. A la tombée de la nuit, l’ordre lui est donné de cantonner à Jonchery (2e Bataillon), à la ferme de Jonchery (3e Bataillon et EM), le 1er Bataillon aux avant-postes.

14 septembre 1914 (lundi)

Dans la matinée le Régiment rattaché depuis son arrivée en Champagne au 11e Corps reçoit l’ordre de rallier le 9e Corps avec le 114e.
Direction : Baconnes-Prosnes. En arrivant aux hauteurs de Baconnes il est soumis à un feu extrêmement violent de l’artillerie ennemie. Il est environ 11h la 18e Division dont fait partie provisoirement le Régiment reçoit l’ordre d’attaquer le front Mont-haut-Moronvillers. Le mouvement s’exécute sous des rafales violentes d’artillerie de gros calibre allemandes installées sur les hauteurs à l’Est de Reims. Le Régiment progresse néanmoins mais après avoir dépassé la voie Romaine il ne peux plus avancer.
Il a déjà subi des pertes sérieuses et reçoit l’ordre de se reporter un peu en arrière de la voie Romaine et d’y organiser une position de repli.

15 septembre 1914 (Mardi)

A 7h, le Régiment reçoit l’ordre de reprendre la marche en avant dans la direction de la veille, encadré à droite par le 114e, à gauche par le 32e. L’objectif qui lui est assigné est Moronvillers. Le Régiment qui s’avance en ligne de colonne largement ouvertes est soumis dès le début du mouvement à un feu très violent de l’artillerie allemande qui fait un barrage le long de la voie Romaine. Il parvient néanmoins au prix de pertes assez sensibles à gagner vers midi le terrain occupé la journée précédente. Il est opposé à partir de ce moment au feu de l’infanterie qui occupe les pentes boisées au sud de Moronvillers et il doit progresser très lentement et par petites fractions à la faveur des petits bois de sapin rectangulaires de la côte 181.
À 15h le Régiment en entier occupe les lisières Nord des bois et les intervalles qui séparent ces bois. Il essaie de déboucher mais il a à franchir un espace découvert de 5 à 600 mètres en pente douce très apprécié par l’infanterie ennemie qui apparaît alors fortement retranchée, et il ne peut plus le faire qu’en laissant avec les Régiments qui l’encadrent mais la progression a été arrêtée.
Il creuse des tranchées sur place et y passe la nuit.
Ce même jour, le train Rre [?] est accueilli en débouchant de la voie Romaine par une violente rafale de l’artillerie lourde ennemie et perd 13 hommes, 20 chevaux, 6 voitures.


On voit très nettement un changement d’écriture au milieu du récit de la journée. Il est fort probable que le rédacteur qui tenait le JMO depuis le début a été blessé, peut-être même tué, et remplacé par un autre militaire qui a pris sa suite. Le récit continue comme si de rien n’était. C’est très émouvant.

16 septembre 1914 (Mercredi)

Violente canonnade toute la nuit. Le régiment se maintient sur ses positions qu’il renforce.
Le combat continue toute la matinée.
16h. Ordres d’offensive au C.A. Le 125e Régiment l’exécute aussitôt et descend rapidement les pentes au Nord de la côte 131 sous un feu très vif des tranchées ennemies de la côte 181. Il va occuper les lisières de bois face à ces tranchées et à environ 800 m des [illisible] tranchées. Il ne peut aller plus loin et se retranche sur place.
Pertes assez nombreuses. Sous-Lieutenant Musset tué. Canonnade toute la nuit.

17 septembre 1914 (Jeudi)

Le régiment est très en flèche : 114e à droite, 32e à gauche, ces 2 Régiments à environ 1 km en arrière.
La fusillade continue toute la matinée.
14h. Très violente canonnade. Le 114e pousse 1 Bataillon à droite et en retrait à hauteur du 125e.

C’est ce jour-là que Marc Puissant est blessé à Baconnes et envoyé à l’hôpital de Bordeaux.

18 septembre 1914 (Vendredi)

Le Régiment se maintient sur ses positions mais ne peut prendre l’offensive qui lui est prescrite.
16h. Attaque ennemie très violente ; les 32e à notre gauche et le 114e à droite sont obligés de se replier derrière la voie Romaine.

Interruption de la transcription du journal pendant la durée de l’hospitalisation de Marc.

Notes

[1] Le Régiment perd dans ces tirs le Sous-Lieutenant de Bodinat.

[2] Fagnières.


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